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Mauvaise isolation, comment y remédier pour bénéficier d’un meilleur confort thermique ? 

Article mis à jour le 15 avril 2024

Une mauvaise isolation est source de déperditions thermiques pour le logement, d’inconfort thermique et d’augmentation du montant de vos factures énergétiques. Afin d’évaluer les travaux de rénovation énergétique dont vous avez besoin pour améliorer l’enveloppe thermique de votre logement, vous pouvez faire réaliser une étude énergétique. Notez qu’il existe des aides à la rénovation énergétique telles que la prime énergie, MaPrimeRénov’ ou l’éco-PTZ afin de vous aider à mettre en œuvre ces opérations.

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Comment détecter une mauvaise isolation ?

Le meilleur moyen est de réaliser une étude énergétique, qu’il s’agisse d’un audit énergétique ou d’un DPE (diagnostic de performance énergétique). Cette analyse permettra de classer votre logement sur une échelle de A à G, G étant l’étiquette énergétique la plus mauvaise et A la meilleure.

Les logements classés F ou G sur le DPE sont considérés comme des passoires thermiques, ou des passoires énergétiques et sont progressivement interdits de mise en location. Il y a également de fortes chances pour que vous soyez sujet à une mauvaise isolation thermique à cause d’une enveloppe thermique imparfaite et que cela provoque d’importantes déperditions thermiques.

Pour vérifier la présence ou non de pertes de chaleur et de ponts thermiques, le professionnel en charge de votre étude énergétique peut notamment recourir à une caméra infrarouge. Cet appareil permet de repérer les zones de froid et de chaleur sur les murs, la toiture ou encore les planchers bas de votre logement. Un bon moyen de détecter une mauvaise isolation.

L’importance d’avoir une bonne isolation thermique au sein de votre logement 

Une bonne isolation thermique est probablement une priorité en matière de rénovation énergétique et de performance énergétique. En effet, même si vous disposez du meilleur système de chauffage du marché, une mauvaise isolation va laisser s’échapper la chaleur en hiver vers l’extérieur. Elle va également la laisser s’infiltrer en été sous les vagues de chaleur, en dépit de la présence ou non d’un éventuel système de climatisation.

Dans tous les cas, c’est votre confort thermique qui en pâtit. Et afin de maintenir un bon niveau de température dans vos pièces, quelle que soit l’époque de l’année, vous devrez solliciter davantage votre chauffage ou votre climatiseur. Il en résulte une consommation énergétique accrue, donc des factures énergétiques plus chères et pour vous une baisse de pouvoir d’achat.

En résumé, une mauvaise isolation thermique réduit votre confort, affecte l’intégrité du bâtiment, augmente votre consommation énergétique et fait perdre de la valeur à votre bien immobilier. Et ce, d’autant plus à l’heure de la transition énergétique et alors même que la valeur verte des logements prend de plus en plus d’importance sur le marché !

Les causes d’une mauvaise isolation thermique 

Les causes d’une mauvaise isolation thermique sont diverses : 

  • la présence de ponts thermiques : des points de rupture dans l’enveloppe thermique du bâtiment, à la jonction de différentes parois (murs et sols, murs et toiture…) qui laissent s’échapper la chaleur vers l’extérieur ;
  • un bâtiment ancien et vétuste ou une mauvaise mise en place des isolants : la présence de fissures, de faiblesses dans l’enveloppe mais aussi l’âge des derniers travaux d’amélioration thermique ;
  • des matériaux de construction de mauvaise qualité : inappropriés pour isoler un logement ou qui laissent tout simplement à désirer. Des matériaux isolants avec une faible résistance thermique ne constituent pas un rempart bien fiable face aux déperditions de chaleur ;
  • des fuites d’air : des menuiseries ou des parois non étanches entraînent des pertes de chaleur ;
  • des conditions climatiques et météorologiques difficiles : certaines zones nécessitent des matériaux bien spécifiques pour faire face aux fortes vagues de froid ou de chaleur auxquelles les bâtiments sont sujets.

L’Ademe (agence de la transition écologique) estime qu’une mauvaise isolation provoque des déperditions de chaleur à différents endroits du bâtiment : 

  • les combles et la toiture : entre 25 et 30% des pertes thermiques subies par le bâti ;
  • les murs : entre 20 et 25% ;
  • les fenêtres et autres parois vitrées : entre 10 et 15% ;
  • les planchers bas au contact avec l’extérieur : entre 7 et 10%.

Pour résoudre une mauvaise isolation, il faut traiter ses causes et donc isoler à ces endroits stratégiques du bâti.

Les conséquences d’une mauvaise isolation thermique 

Après avoir vu les causes, attachons nous maintenant à en observer les conséquences, à travers les signes qui indiquent une mauvaise isolation thermique.

L’impact d’une mauvaise isolation en hiver

Comme évoqué plus haut, la chaleur s’échappe, principalement par le haut puisque l’air froid est plus léger que l’air chaud. Une mauvaise isolation augmente aussi le risque de sensation de parois froides sur les murs et plus généralement, vous avez froid !

Vous pouvez aussi constater des disparités et une mauvaise répartition de la chaleur à travers vos pièces, signe que vos appareils consomment davantage qu’ils ne le devraient.

L’impact d’une mauvaise isolation en été

Avec le changement climatique, les canicules ont pour vocation à se faire plus nombreuses, et une mauvaise isolation devient de plus en plus un problème. Vous êtes plus sensibles aux vagues de chaleur, les températures grimpent dans vos pièces car il fait déjà chaud à l’extérieur, ce qui est source d’inconfort thermique. 

Cercle vicieux, vous avez tendance à climatiser davantage or on sait que la climatisation n’est pas très vertueuse pour l’environnement et peut être source d’émissions de gaz à effet de serre. À leur échelle, ces dernières viennent renforcer le problème d’isolation initial.

L’impact d’une mauvaise isolation sur vos factures

On l’a vu, les pertes de chaleur vous conduisent à forcer sur le chauffage ou le climatiseur afin de maintenir un bon niveau de confort thermique au sein de votre logement. Or, solliciter davantage vos appareils, c’est de la surconsommation, c’est donc aussi faire davantage de dépenses et voir le montant de vos factures énergétiques s'alourdir. 

L’impact d’une mauvaise isolation sur le bâti

Une mauvaise isolation rend votre bâti plus sensible aux infiltrations, à l’humidité, à la vapeur d’eau et aux phénomènes de condensation. Or, ce phénomène de condensation va croissant à mesure que l’enveloppe thermique se dégrade car il survient en raison des écarts de température entre l’intérieur et l’extérieur. Il en résulte une prolifération des tâches noires sur les murs, des moisissures voire des champignons.

Vous êtes aussi plus sujet aux courants d’air car qui dit mauvaise isolation thermique dit aussi défaut d’étanchéité à l’air. On le ressent davantage, de même que les fuites d’air, près des menuiseries et des parois vitrées.

Les travaux à envisager pour améliorer l’isolation de votre logement 

Comme évoqué précédemment, pour résoudre les effets, il faut traiter les causes et les zones les plus sujettes aux déperditions thermiques sont celles à isoler pour mettre fin à une mauvaise isolation.

L’isolation des combles ou de la toiture

C’est sans doute l’opération prioritaire à effectuer, puisque comme on l’a vu, la chaleur tend à s’échapper par le haut. Une mauvaise isolation des combles a donc des conséquences très importantes. Plusieurs méthodes sont mises en œuvre par les professionnels de la rénovation énergétique, selon votre budget et la configuration de votre habitation : 

  • l’isolation des combles perdus : il s’agit bien souvent de souffler ou de projeter de la mousse isolante sur toute la surface du plancher des combles afin d’en assurer la continuité ;
  • l’isolation des combles aménagés : l’une des méthodes les plus courantes est l’isolation du toit par l’intérieur, via l’isolation sous rampants de la toiture ;
  • l’isolation du toit par l’extérieur : l’une des méthodes les plus courantes est le sarking, qui consiste notamment à rehausser votre toiture (contrairement à l’isolation sous rampants, vous ne perdez ainsi pas d’espace habitable sous la charpente).

L’isolation des murs par l’intérieur ou par l’extérieur

Il est possible d’isoler vos parois murales de deux manières différentes : 

  • l’isolation des murs par l’intérieur, plus facile et rapide à mettre en œuvre, moins chère et n’affectant pas l’apparence extérieure de votre maison. Néanmoins, elle condamne les pièces concernées pendant toute la durée des travaux et rogne sur la surface habitable de vos pièces ;
  • l’isolation des murs par l’extérieur, plus onéreuse et plus complexe mais qui assure néanmoins une meilleure continuité de l’isolant (limitant ainsi les ponts thermiques) et qui laisse votre surface habitable intacte. Revers de la médaille, elle change la façade de votre habitation.

Une mauvaise isolation des murs a un impact presque aussi nocif sur votre bâti qu’une mauvaise isolation des combles.

L’isolation des fenêtres et autres parois vitrées

Pour l’isolation des fenêtres, on parle également de remplacement de fenêtres car il s’agit surtout de remplacer vos fenêtres en simple vitrage par des fenêtres en double vitrage à isolation renforcée (VIR). Du triple vitrage peut aussi être utilisé, mais c’est plutôt le cas avec les constructions neuves, plus qu'en rénovation.

L’isolation des planchers bas et du sol

L’isolation des planchers bas dépend de ce qui se trouve en sous-sol. Si vous isolez un vide-sanitaire, vous n’êtes pas inquiété par la perte d’espace sous le plancher. Néanmoins, pour isoler une cave ou un plafond de sous-sol, des travaux de finition peuvent être envisagés pour rendre l’ensemble plus agréable.

Les aides financières disponibles pour l’isolation de votre logement

Afin d’inciter les ménages français à rénover leurs logements, l’État a mis en place tout un panel d’aides financières. Et vous pouvez bénéficier de ces aides financières ! On fait le tour des aides financières disponibles.

La prime énergie du dispositif des CEE

Avec, par exemple, la prime TotalEnergies, les fournisseurs d’énergie et les enseignes de grande distribution poursuivent des objectifs de réduction de la consommation énergétique sur l’ensemble du territoire français. Et ce, dans le cadre du dispositif des CEE (certificats d’économies d’énergie). Pour cela, il vous aide à mieux isoler votre logement en vous proposant une prime énergie qui vous est versée à la fin de vos travaux et une fois votre dossier validé par leurs soins.

Attention aux arnaques à l’isolation à 1 euro ou au Coup de pouce Isolation, qui sont deux dispositifs qui aujourd’hui n’existent plus. Vous pouvez cependant toujours bénéficier du Coup de pouce Chauffage pour bonifier le montant de votre prime énergie en remplaçant une chaudière ancienne au fioul, au gaz ou charbon par un équipement performant et fonctionnant aux énergies renouvelables.

La subvention publique MaPrimeRénov’

Si la prime énergie est une aide privée, MaPrimeRénov’ est une aide publique, qui remplace désormais l’ancien crédit d’impôt à la transition énergétique (CITE). Il est proposé par l’Anah (agence nationale de l’habitat). Il convient de noter que dans le cadre du Parcours accompagné de MaPrimeRénov’, au moins deux opérations d’isolation thermique sont obligatoires

L’éco-prêt à taux zéro (éco-PTZ)

Un prêt dont vous n’avez pas à payer les intérêts, puisqu’ils sont pris en charge par l’État. Vous pouvez emprunter jusqu’à 15 000 euros pour une seule opération d’isolation, 25 000 euros pour deux travaux, 30 000 euros pour un bouquet de trois travaux et 50 000 euros si vous mettez fin à une mauvaise isolation dans le cadre d’un projet de rénovation globale et performante.

Attention, toutes les banques ne proposent pas l’éco-PTZ. Rapprochez-vous donc d’un établissement bancaire qui l’intègre à son catalogue d’offres !

La TVA à taux réduit de 5,5% sur les matériaux isolants

Plutôt qu’à 20%, la taxe sur la valeur ajoutée passe à 5,5% sur tous les travaux de rénovation énergétique visant à améliorer une mauvaise isolation. C’est aussi le cas pour les matériaux d’isolation thermique utilisés dans le processus. Vous n’avez aucune démarche à réaliser pour en bénéficier, puisqu’elle s’applique automatiquement sur le montant de votre facture.

L’exonération de taxe foncière

Certaines collectivités locales proposent une exonération de taxe foncière totale ou partielle (50%) aux propriétaires qui rénovent leurs logements. Vous pouvez vous renseigner auprès de votre centre des impôts si vous envisagez de mettre fin à la mauvaise isolation de votre maison ou de votre appartement.

La bonne nouvelle, c’est que toutes ces aides financières sont cumulables entre elles. Vous pouvez même bénéficier des services du tiers de confiance Mon Accompagnateur Rénov’ si vous engagez des travaux de rénovation globale et demandez à bénéficier de MaPrimeRénov’ !

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