Comment se déroule l’installation d’un poêle à granulés ou pellets ?

Vous souhaitez réaliser l'installation poêle à granulés ? Un système de chauffage à la fois économique et écologique ! Le poêle à granulés ou à pellets se présente alors comme la solution adaptée à vos besoins. D’ailleurs, si vous disposez déjà dans votre logement d’un conduit de fumée, vous pouvez raccorder le poêle à celui-ci. Découvrez dans ce guide comment se passe l’installation de ce type d’appareil, son prix, ainsi que les aides dont vous pouvez bénéficier pour son achat.

L’installation du poêle à granulés

Pour installer un poêle à granulés, il est primordial de respecter certaines normes afin de garantir votre sécurité, ainsi que la bonne performance de l’appareil et un niveau de température agréable en hiver.

C’est d’ailleurs pour cela qu’il est nécessaire de confier l’installation à un professionnel. De plus, si vous faites appel à un professionnel reconnu garant de l’environnement ou RGE, vous pourrez profiter de différentes aides provenant de l’État.

Vous devez également trouver l’emplacement idéal de l’appareil pour pouvoir profiter d’une chaleur optimale.

L’installation d'un poêle à granulés avec un conduit existant

Si votre domicile est déjà équipé d’un conduit d’évacuation de fumée provenant d’une ancienne cheminée, le choix de l’emplacement sera réduit.

En effet, l’appareil devra être installé près du conduit pour faciliter leur raccordement.

Assurez-vous toutefois que la sortie de cheminée respecte certaines normes de sécurité :

• la sortie du conduit doit dépasser d’au moins 40 centimètres le faîtage du toit, le sommet de la toiture où se joignent les deux versants
• si le toit est plat, la sortie du conduit doit dépasser la toiture d’au moins 120 centimètres
• le conduit doit être vertical pour faciliter l’évacuation des fumées

L’installation d'un poêle à granulés sans conduit 

mées, vous pourrez aisément choisir l’emplacement de votre poêle à granulés.

Néanmoins, vous devrez veiller à respecter quelques règles pour assurer la sécurité de votre logement et de votre famille, mais aussi votre confort avec un bon niveau de performance et de température :

• l’appareil ne doit pas être placé à proximité d’objets ou de matériaux inflammables
• vous devez respecter les distances de sécurité entre le poêle et le mur, fournies par les fabricants. Cette distance peut varier de 37,5 cm à 60 cm, selon votre modèle de poêle
• la pièce où l’appareil est installé doit avoir un volume suffisant. Ainsi, en considérant le fait que 1 kW permet de chauffer 10 m2 et que la puissance minimale standard d’un poêle à granulés est de 3 kW, il est nécessaire de l’installer dans une pièce de plus de 30 m2
• assurez-vous également que votre plancher puisse supporter le poids de l’appareil, qui peut varier entre 60 kg à 200 kg
• si votre poêle est équipé d’un ventilateur, vous devez faire en sorte qu’aucun obstacle ne le gêne pour garantir le bon refroidissement de l’appareil

Le prix des poêles à granulés et l’entretien

Pour estimer le prix d’un poêle à granulés, vous devez prendre en compte différents facteurs :

• les matériaux de fabrication : le lieu de fabrication de chaque composant de l’appareil, ainsi que le lieu d’assemblage font partie des facteurs qui font varier le prix du poêle ;
• le modèle : sur le marché, vous pourrez trouver différents types de poêles à granulés, notamment le poêle à granulés canalisable, le poêle à convection naturelle, le poêle mixte ou bien le poêle à granulés hydro (chacun de ces modèles présente des spécificités)
• le design : outre les différents modèles, il existe également différentes finitions pour les poêles à granulés. Ainsi, ils peuvent être en acier, en céramique ou bien perforés ;
• la performance : la puissance de l’appareil influence également son prix. Un niveau de performance élevé est essentiel : c’est la performance qui fait les économies d’énergie et le confort thermique. Tâchez alors de choisir votre poêle en fonction de la pièce ou du logement à chauffer et du niveau de performance thermique nécessaire pour y parvenir
• les options : certains poêles peuvent être programmés à distance via Wi-Fi. Évidemment, cette option en plus fera augmenter le prix de l’appareil ;
• le coût de l’installation : il dépendra, entre autres, du modèle de poêle à installer, mais aussi de la complexité de l’installation.

Vous trouverez ci-après les prix constatés sur le marché des différents poêles à granulés :

Par ailleurs, pour vous assurer du bon fonctionnement de l’appareil, vous devez l’entretenir au moins une fois par an. Il est, en revanche, conseillé de confier cette tâche à un professionnel, qui sera en mesure de s’occuper des différents modèles du marché.

Pour l’entretien du poêle à granulé, comptez en moyenne 80 € à 200 € TTC pour le nettoyage et 80 € à 150 € TTC en plus si l’artisan effectue un ramonage.

Les aides à l’achat

Si vous prévoyez d’acquérir un poêle à granulés, vous pouvez bénéficier de différentes aides et subventions qui amortiront le coût de l’appareil et de son installation, notamment :

• MaPrimeRénov’ : cette aide distribuée par l’Agence nationale de l’habitat (Anah) est attribuée sans condition de ressources si votre habitation date d’au moins 15 ans à la date de la demande. Son montant peut aller 1 000 à 1 800 euros selon vos revenus
• la prime CEE : elle est attribuée par les distributeurs d’énergie, comme TotalEnergies, qui ont adhéré au dispositif Certificats d’économie d’énergie
• l’éco prêt à taux zéro ou Eco-PTZ : ce prêt sans intérêts vous permet de financer vos travaux de rénovation énergétique. Son montant peut aller jusu’à 15 000 euros pour l’achat et l’installation de votre poêle à granulés
• le taux de TVA réduit à 5,5 % : il est appliqué par l’entreprise auprès de laquelle vous vous procurez l’appareil, ainsi que par l’artisan qui procède à l’installation

D’autres travaux complémentaires avec l’installation d’un poêle à granulés au sein de votre maison ?

L’installation d’un poêle à granulés dans votre maison concerne avant tout un chauffage d’appoint. Vous pouvez bénéficier d’encore plus d’aides dans le cadre d’un bouquet de travaux de rénovation ou d’une rénovation d’ampleur, implique par exemple des travaux d’isolation thermique et l’installation d’une PAC (pompe à chaleur).

Exemples d’autres équipements

A titre d’exemple, une PAC est un système de chauffage central servant aussi à chauffer l’eau sanitaire. Il existe différents modèles de PAC : les PAC aérothermiques avec la PAC air-air (système de climatisation réversible recourant à des ventilo-convecteurs) ou la PAC air-eau, les PAC géothermiques avec les PAC sol-sol (géothermique pour plancher chauffant) ou les PAC sol-eau (géothermique pour production d’eau chaude sanitaire), ou encore les PAC hydrothermiques, à savoir les PAC eau-eau. Le coût moyen de ce genre d’équipement peut s’avérer élevé, mais est couvert lui aussi par les aides à la rénovation énergétique.

Divers types de chaudière sont également éligibles aux aides financières, telles que la chaudière biomasse : la chaudière à granulés ou la chaudière à bûches. La chaudière à bois fonctionne de manière similaire au poêle à bois, à ceci près qu’il s’agit d’un système de chauffage central pour votre maison.

Il est possible de raccorder ce type d’installation et d’équipement à divers modèles de diffuseurs de chaleur à haute température ou basse température au sein de votre maison, tels que des radiateurs basse température ou un plancher chauffant hydraulique. 

Avant vos travaux

Pour vérifier le coût moyen de chaque opération ou de chaque modèle d’équipement, n’hésitez pas à comparer différents devis. Chaque professionnel pourra ainsi indiquer ses frais, ainsi que le prix moyen de la fourniture de l’équipement et de son installation sur son devis.

Ce qui vous permettra d’opter pour le plus en phase avec votre budget. Le devis correspond à la date d’engagement de vos travaux, très importante à prendre en compte pour faire la demande de certaines aides comme la prime énergie (vous devez faire votre demande de prime avant de signer le moindre devis !).