Trouvez facilement votre accompagnateur MaPrimeRénov’ local : Nos astuces
Vous souhaitez vous engager dans des travaux de rénovation énergétique ? Félicitations ! Vous avez un nouvel ami : Mon Accompagnateur Rénov’... Depuis le 1er septembre 2023, le recours à ce spécialiste de la rénovation est obligatoire pour pouvoir bénéficier de l’aide MaPrimeRénov’ dans le cadre de travaux de rénovation énergétique d’ampleur. Un accompagnement personnalisé destiné à sécuriser l’ensemble du projet, de l’estimation des besoins à la réalisation des travaux... Mais concrètement, comment faire appel à ce tiers de confiance désormais imposé par l’État ?
Pourquoi s’appuyer sur Mon Accompagnateur Rénov’ ?
Il faut voir Mon Accompagnateur Rénov’ comme un véritable guide ! Un expert qui va vous accompagner tout au long de votre projet de rénovation, de la planification à l’achèvement des travaux. Son rôle est de simplifier l’ensemble du parcours sous tous ses aspects : techniques, sociaux, financiers ou administratifs. En d’autres termes, il vous accompagne pour définir vos besoins, fixer vos objectifs, vous conseiller sur le type de travaux, choisir des artisans, monter votre plan financier et vous informer sur l’ensemble des aides disponibles... Il sera donc responsable :
- Du suivi du planning des travaux ;
- De la vérification des conformités techniques et administratives des devis ;
- D’accompagner les propriétaires tout au long des procédures administratives pour bénéficier des aides financières de l’État.
Concrètement, qui est Mon Accompagnateur Rénov’ ?
Historiquement, Mon Accompagnateur Rénov’ dépendait uniquement d’organismes publics agissant pour le compte de l’Anah. Compte tenu des objectifs ambitieux fixés par l’État en matière de rénovation énergétique, les pouvoirs publics ont décidé d’ouvrir l’agrément Mon Accompagnateur Rénov’ au secteur privé. Cet agrément est délivré par l’Anah et concerne les entités suivantes, qu’elles soient publiques ou privées :
- Les bureaux d’études ;
- Les cabinets d’architectes ;
- Les espaces conseils ;
- Les collectivités locales (communes, agglomérations, départements, région, etc.) ;
- Certaines sociétés de tiers-financement.
L’État souhaite proposer 4 000 à 5 000 accompagnateurs en 2024 pour répondre à l’objectif de 200 000 rénovations d’ampleur.
Comment faire appel à Mon Accompagnateur Rénov’ ?
Bonne nouvelle ! Il est de plus en simple de trouver un organisme certifié Mon Accompagnateur Rénov’. Il serait en effet paradoxal d’avoir à faire face à un process complexe pour obtenir un service destiné à vous simplifier la vie ! Pour inciter les Français à effectuer des travaux destinés à améliorer les performances énergétiques, l’État a donc souhaité rendre le parcours plus aisé.
Le premier réflexe consiste à se tourner vers France Rénov’. Ce portail unique se veut l’accès principal aux nombreux services liés à la rénovation. Sur son site officiel, France Rénov’ propose un annuaire en ligne qui recense les professionnels agréés et qualifiés. L’entrée se fait par région ou par département. Il devient ainsi possible de consulter la liste des contacts autour de vous et d’en apprendre plus sur leurs qualifications.
Si vous préférez un contact physique, pas de problèmes. Tournez-vous vers l’un des 450 espaces conseils France Rénov’ répartis sur l’ensemble du territoire.
Et combien ça coûte ?
Depuis le 1er janvier 2024, le recours à Mon Accompagnateur Rénov’ bénéficie d’un financement plus important. Faire appel à cet expert de la rénovation n’est en effet pas gratuit. L’État a décidé de financer tout ou partie du montant de cette prestation, en fonction des ressources des bénéficiaires. Dans le détail, en se basant sur les critères de l’Anah, le financement de Mon Accompagnateur Rénov’ sera pris en charge à hauteur de :
- 100 % pour les ménages considérés comme « très modestes » ;
- 80 % pour les ménages dits « modestes » ;
- 40 % pour les ménages « intermédiaires » ;
- 20 % pour les ménages aux niveaux de ressources supérieurs.
L’aide est plafonnée à 2 000 euros. Elle pourra exceptionnellement atteindre 4 000 euros pour les ménages aux revenus les plus modestes, dans le cas de travaux de rénovation dans un logement indigne et énergétiquement très précaire comme une passoire thermique.