Ramonage : pensez-y !
La cheminée est un élément décoratif par excellence dans une maison. Pratique, elle est aussi un véritable système de chauffage qui peut rendre votre intérieur agréable et chaleureux, surtout à l’approche de l’hiver. Sachez toutefois qu’une cheminée a besoin d’entretien. Pour des raisons de sécurité, mais aussi pour que votre appareil soit plus efficace, un ramonage est également de mise. En quoi consiste un ramonage de cheminée ? Quelle est son utilité et quand faut-il le faire ?
Ramonage de cheminée : qu’est-ce que c’est ?
Le ramonage fait partie de l’entretien des équipements de chauffage fonctionnant au bois, aux granulés, au charbon, au fioul ou encore au gaz. Il s’agit plus précisément de l’entretien des tuyaux d’évacuation de la fumée. En effet, l’appareil de chauffage s’encrasse en fonctionnant.
Au même titre que l’évacuation des cendres du foyer après chaque flambée, il est aussi nécessaire d’éliminer les dépôts qui s’accumulent dans les conduits. Cette opération vous évite plusieurs accidents tels que :
- les risques d’intoxication ;
- les risques d’incendie.
Outre les questions de sécurité, le ramonage permet aussi d’augmenter votre confort. Une fois que vous avez ramoné le conduit, celui-ci offre un meilleur tirage et un rendement optimisé. Dans ce contexte, vous pourrez alors réduire votre consommation de combustible de 7% à 10%.
Par ailleurs, conformément à l’article L2213-26 du Code Général des Collectivités Territoriales (CGDT), vous devez obligatoirement procéder au ramonage de votre cheminée au moins une fois par an. Cette tâche doit être assurée par un ramoneur agréé. À l’issue de l’opération, le professionnel vous remettra un certificat de ramonage, que vous devez conserver précieusement. Attention, le non-respect de cette réglementation est soumis à une amende forfaitaire de 450 € et d’une non-indemnisation de la part de votre assurance en cas d’incendie.
Quand devez-vous procéder au ramonage de votre cheminée ?
Une cheminée avec des conduits propres est sûre, écologique et plus efficace. De plus, cela vous permet de préserver votre santé, ainsi que votre portefeuille.
Si à l’article L2213-26 du CGDT vous contraint de réaliser cette opération au moins une fois tous les ans, le « Règlement Sanitaire Départemental Type » ou RSDT vous impose de ramoner votre cheminée 2 fois par an:
- la première fois pendant la période d’utilisation, notamment en hiver ;
- la seconde avant ou après l’utilisation hivernale.
Néanmoins, la fréquence de ramonage peut varier selon le type de chauffage installé, mais aussi d’une région à une autre. Voilà pourquoi il convient de vous renseigner auprès de votre préfecture pour connaître toutes les obligations relatives à cet entretien.
Le printemps est la période privilégiée pour effectuer le ramonage. Mais rien ne vous empêche de le réaliser en été. Toutefois, n’attendez pas le retour du froid en automne pour le faire.
Quelles sont les techniques de ramonage ?
À ce jour, il existe différentes méthodes de ramonage. Selon votre système de chauffage, ces techniques peuvent varier. Pour une cheminée, deux solutions s’offrent à vous :
- le ramonage mécanique : cette technique consiste à enlever la suie et les dépôts à l’aide d’une brosse métallique appelée hérisson. C’est la technique effectuée par le professionnel et celle qui est réellement attestée. Quant au tarif, il varie de 50 € à 120 € TTC, en fonction du ramoneur que vous avez choisi ;
- le ramonage chimique : cet entretien vise à brûler des bûches spéciales ramonage dans le foyer de la cheminée. À vrai dire, ces bûches ne peuvent pas remplacer le ramonage mécanique, bien qu’elles améliorent le nettoyage des conduits.
Vous avez envie d’économiser en réalisant vous-même le ramonage de votre cheminée ? Sachez que vous pouvez le faire. En revanche, vous ne pourrez pas recevoir de certificat de ramonage. Votre assurance peut alors ne pas vous couvrir dans le cas un incendie causé par votre cheminée se déclare dans votre domicile.