Adieu les chaudières à gaz en 2026 !
Explorez les solutions éco-responsables pour un avenir chaleureux
Le gouvernement, par la voix de la première ministre Elisabeth Borne, a décidé de mener une véritable bataille contre les principales sources d’émission de CO2. Le Ministère de la transition énergétique estime aujourd’hui que le secteur du logement représente 18% des émissions de CO2, le chauffage pesant pour près des deux tiers de ces émissions.
Dans cette logique, une concertation lancée par le gouvernement est en cours depuis début juin pour réfléchir à l’interdiction pure et simple de l’installation des chaudières à gaz, voire une obligation progressive de leur remplacement chez les 11 millions de foyers actuellement équipés. Un sujet qui fait bondir la filière professionnelle. Mais qui, compte tenu des enjeux environnementaux et d’indépendance énergétique du pays est désormais sérieusement envisagé.
Cette interdiction pourrait entrer en vigueur dès 2026. L’occasion de se pencher dès aujourd’hui sur les alternatives possibles et éco-responsables pour remplacer sa chaudière à gaz...
Des alternatives efficaces et vertueuses au chauffage au gaz
Il existe plusieurs options éco-responsables pour remplacer sa chaudière au gaz. La première est de la remplacer par une chaudière qui pourra se brancher sur un réseau de radiateurs existants. Une chaudière pour une autre chaudière... Plusieurs solutions s’offrent alors à vous.
Une chaudière biomasse
la chaudière biomasse, alimentée au bois.
Le bois est une source d’énergie renouvelable. Ces chaudières peuvent fonctionner grâce à des bûches ou à des pellets (ou granulés) issus de résidus de menuiserie notamment.
C’est une énergie relativement bon marché qui offre un très bon rendement. Le bois peut être polluant mais les chaudières de dernière génération, labellisée « flamme verte » offre une garantie de faible émission.
Le bois est d’ailleurs considéré comme neutre en rejets de CO2, puisque les gaz à effet de serre émis sont absorbés par la présence des forêts.
Une pompe à chaleur Air-Eau ou géothermique
Une pompe à chaleur air-eau vient se brancher sur votre réseau actuel. Elles utilisent la chaleur contenue dans l’air extérieur ou dans le sol pour chauffer l’eau circulant dans le réseau de chauffage et l’eau chaude sanitaire. Elles offrent elles aussi un rendement important et affichent une empreinte carbone nulle.
Si vous souhaitez remplacer votre chaudière au gaz et votre réseau de chauffage par un tout nouvel équipement plus propre mais tout aussi efficace, différentes options sont possibles.
La pompe à chaleur air-air
Le principe de la pompe à chaleur air-air est le même que pour le système précédent. Cet appareil exploite les calories contenues dans l’air et les restituent à l’intérieur grâce à des unités qui soufflent l’air chaud en hiver et de l’air froid en été. Car c’est le gros avantage de ces systèmes qui ont la possibilité d’être réversibles et servir de climatiseurs en été.
Le chauffage électrique
Il en existe de nombreux types. Radiateurs à inertie fluide ou sèche, panneaux rayonnants, convecteurs ou planchers chauffants. Ils ont chacun leurs spécificités, avantages et contraintes. Faire appel à un spécialiste permet de choisir le système qui saura s’adapter à votre configuration intérieure et extérieure et à vos objectifs de confort thermique.
Le chauffage par énergie solaire
C’est l’énergie renouvelable par excellence. Et une fois les coûts d’installation amortis, particulièrement économique. Compte tenu de son intermittence naturelle (été/hiver, région, jour/nuit) et de la difficulté à stocker l’énergie, il s’agit la plupart du temps d’une solution d’appoint. Un système de chauffage solaire combiné permet de prendre le relais d’un autre système pour produire de la chaleur pour le chauffage comme pour l’eau chaude sanitaire.
Les poêles à bois ou à pellets. Comme pour le solaire, il s’agit en général d’un chauffage d’appoint. Ils nécessitent un lieu de stockage pour s’assurer d’avoir un combustible bien sec pour bénéficier d’un très bon rendement et limiter les émissions de gaz à effet de serre. Comme pour les chaudières à bois, le label « flamme verte » garantit la propreté du dispositif.
De nombreuses aides pour remplacer une chaudière à gaz
Depuis le 1er janvier 2023, les chaudières à gaz ne sont plus éligibles à MaPrimeRenov’. Un nouveau signe de la volonté de mettre fin à leurs installations. Les différentes solutions présentées ci-dessus peuvent toutes bénéficier d’aides de l’État comme MaPrimeRenov’, les primes énergies CEE, la TVA à 5,5%, l’éco-PTZ, le chèque énergie ou encore des subventions proposées par certaines collectivités locales.