Préparez l’hiver en beauté : découvrez les essentiels de l’entretien estival de votre poêle à bois
30° à l’extérieur, 25° à l’intérieur... Pourquoi vous soucier de votre poêle à bois au printemps ou durant l’été quand vous avez autre chose à faire avec votre plancha ou votre barbecue. On verra en septembre... ou en octobre ! Pourtant, s’occuper de son poêle à bois ou à pellet durant ces périodes d’inactivité peut s’avérer particulièrement utile et opportun. D’autant plus que plusieurs mois de non-utilisation peuvent être préjudiciables à votre appareil de chauffage si vous ne vous en préoccupez pas un minimum. Conserver votre poêle à bois propre et révisé peut vous permettre d’éviter certains risques de corrosion et assurer à votre matériel un fonctionnement optimal et une meilleure longévité.
Voici quelques astuces et gestes simples pour mettre à profit les mois d’été et prendre soin de votre poêle avant le rush de l’automne.
Nettoyer les cendres
On ne sait jamais quand sera la dernière flambée ! Mais là... nous sommes en été et les risques de chutes de température sont clairement quasi nulles ! N’attendez pas la prochaine utilisation en octobre ou novembre pour bien nettoyer votre poêle. Les cendres accumulées pendant l’hiver peuvent entrainer de la corrosion si vous les laissez trop longtemps. Enlevez tous les éléments internes, balayez, puis passez un bon coup d’aspirateur pour vous débarrasser de tous les restes de cendres. Passez enfin un petit coup de brosses sur tous les éléments amovibles et l’intérieur du foyer.
Faites ramoner votre conduit
Le conduit de votre poêle doit impérativement être ramoné deux fois par an, en particulier si vous l’utilisez comme système principal de chauffage. Le ramonage de printemps ou d’été va permettre d’éliminer les suies et les goudrons qui se sont accumulés au cours de l’hiver. Ces résidus sont les plus dangereux, pour leurs émissions de gaz toxiques mais aussi pour les risques d’incendie. C’est aussi la période où les spécialistes sont les moins sollicités. Si vous vous y prenez trop tard, à l’automne, les délais d’intervention seront particulièrement longs.
Si vous vous tournez vers cette option estivale soyez juste vigilant au moment du rallumage à ce que des objets comme des nids d’oiseaux et de guêpes n’obstruent pas votre conduit. Des fumées inhabituelles dans votre maison doivent vous alerter. Dans ce cas, l’intervention d’un ramoneur sera à nouveau nécessaire.
Nettoyez la vitre et laissez la porte entrouverte
Il est recommandé de bien nettoyer la vitre de votre poêle après la dernière flambée. Une vitre qui resterait sale pendant plusieurs mois pourrait entrainer une coloration (ou une décoloration) du verre. Pour cela, effectuez un nettoyage doux avec un nettoyant pour vitre spécial, du vinaigre blanc, du bicarbonate ou en utilisant la bonne vieille méthode de la cendre et du papier journal.
Pour limiter les risques de corrosion, laissez la porte légèrement ouverte ou ouvrez-la régulièrement pour permettre une bonne circulation de l’air tout au long de l’été.
Effectuez un check-up complet
Profitez du fait que votre poêle soit parfaitement propre pour l’étudier sous toutes les coutures. Essayez d’identifier les signes de corrosions, les petites fissures ou rayures qui pourraient apparaitre et vérifiez l’état des joints. Soyez attentifs aux petites apparitions de rouille qui est l’ennemi majeur des appareils en métal. Si vous constatez un défaut, parlez-en à un spécialiste. Intervenir le plus tôt possible permettra de prévenir des pannes plus ennuyeuses par la suite.
Pensez au combustible !
Le printemps et l’été sont par définition les périodes les plus chaudes et donc les plus propices à un bon séchage du bois. Profitez surtout des mois creux pour faire le plein. La demande y est moins importante, vous serez donc assuré d’être livré plus rapidement ou parmi les premiers en automne. Chez vous, vérifiez les conditions de stockage et profitez d’un tas de bois moins important pour soigner l’endroit où vous entreposez vos buches et limiter les risques d’humidité.