MaPrimeRénov’ dépasse les 300 millions de budget en 2024 !
Vous souhaitez faire des rénovations énergétiques prochainement ? Sachez que l’aide MaPrimeRénov’ dépasse les 300 millions d’euros de budget pour 2024, une nouvelle qui devrait en ravir plus d’un. Cette augmentation de budget du gouvernement a alors plusieurs objectifs et conséquences pour les ménages français. Si vous voulez en comprendre davantage sur ces nouveautés n’hésitez pas et poursuivez la lecture.
MaPrimeRénov’ : quels sont les objectifs gouvernementaux ?
Ce sont les ministres de la Transition écologique, énergétique, de la ville et du logement qui ont annoncé, ce lundi 12 juin, que le dispositif MaPrimeRénov’ serait grandement renforcé en 2024. Les objectifs sont clairs et définis.
Augmenter le nombre de rénovations de grande ampleur
Les déclarations du 12 juin 2023 nous ont permis de savoir que le gouvernement allait débloquer 300 millions d’euros en plus pour ce dispositif, et ce, dès l’année prochaine. L’objectif premier de cela est d’augmenter considérablement le nombre de rénovations de grande ampleur.
Ainsi, à long terme, le but est que de plus en plus de Français pensent à ces travaux de rénovation énergétique, les envisagent sérieusement, et surtout, passent le cap.
On a compté entre 70 000 et 90 000 cas de travaux de grande ampleur en France en 2022 ; c’est-à-dire ceux où les propriétaires ont totalement changé le système de chauffage, et ont renforcé l’isolation de leur logement.
pour une énergie plus propre, et contrôlée, le gouvernement attend, pour 2024, 200 000 cas de travaux de la sorte.
Mettre fin aux passoires thermiques
Par le biais de cette volonté d’augmenter le nombre de rénovations énergétique en France, le gouvernement souhaite évidemment mettre fin aux passoires thermiques. Cette augmentation de budget sera donc particulièrement utile pour aller en ce sens.
Le terme de passoire thermique est de plus en plus employé. Ce dernier désigne un logement dont la consommation énergétique est particulièrement importante. Les passoires thermiques sont reconnaissables, car elles possèdent l’étiquette F ou G, lors du diagnostic de la performance énergétique.
Généralement, ce sont des logements anciens, possédant un simple vitrage et une isolation très faible ou de mauvaise qualité. Ce sont ces logements que le gouvernement souhaite voir disparaître, ou plutôt, être rénovés, de sorte à limiter leur impact environnemental.
Car, si ces habitations coûtent cher, d’un point de vue financier, aux ménages y vivant, elles coûtent également cher à l’environnement.
Renforcement du dispositif Mon Accompagnateur Rénov’ en 2024
Depuis janvier 2023, mon Accompagnateur Rénov’ est obligatoire pour bénéficier de MaPrimeRénov’. Ce dispositif sera par ailleurs renforcé et plus largement accessible grâce à l’augmentation budgétaire, et notamment aux foyers les plus modestes.
Principe de ce dispositif
Ce dispositif assure de suivre les particuliers dans leurs rénovations. Par exemple, en donnant des conseils quant aux travaux, aux entreprises et prestataires, mais aussi en donnant un soutien par rapport aux démarches administratives, en réalisant des visites ou encore suivi des devis.
Ces accompagnateurs professionnels sont donc là pour aider les particuliers tout au long des travaux. Le gouvernement souhaite, par ce biais, rassurer les personnes souhaitant effectuer des travaux.
Une prise en charge totale
Ainsi, grâce à l’enveloppe supplémentaire de 300 millions d’euros, pour les foyers les plus modestes, la prise en charge sera complète, passant de 1 200 euros, à 2 000 euros. De la sorte, le gouvernement espère, encore une fois, encourager un maximum de particuliers à engager des travaux de rénovation.
Ce dispositif d’accompagnement pourra même être renforcé, dans les plus grands cas de précarité.
300 millions de budget pour répondre à la planification écologique
Enfin, ce budget débloqué aura également pour but d’orienter la France vers la fin des chaudières fossiles, c’est-à-dire celles fonctionnant au gaz, et celles au fioul. D’un point de vue général, ce sont les foyers les plus modestes qui les possèdent, l’intérêt de leur apporter un soutien particulier est, de surcroît, plus important.
Ces rénovations énergétiques, la fin des chaudières au gaz et au fioul, l’amélioration des solutions d’isolation ou encore l’orientation des Français vers des moyens plus verts pour leur logement sont des facteurs susceptibles pour trois choses très importantes :
- l’augmentation du confort thermique
- une action environnementale favorable
- la réalisation d’économie.
La planification écologique vise à ce que la France, d'ici à 2030, soit de plus en plus vierge des systèmes de chauffage au fioul ou au gaz, encore bien trop présents aujourd’hui.