7 types de bois à ne jamais utiliser dans votre poêle ou votre cheminée
Compte tenu de l’inflation des prix du gaz et de l’électricité, vous avez décidé de passer au bois pour vous chauffer, ou après un bon ramonage, de raviver votre cheminée ou votre poêle. Bonne idée ! Se chauffer au bois possède de nombreux avantages. C’est plus économique et plus écolo que l’usage d’énergies fossiles, le bois étant une source d’énergie renouvelable qui se régénère facilement. Il procure aussi une chaleur douce et agréable et offre une certaine autonomie en cas de panne ou de coupure du système de chauffage principal.
Mais toutes les essences et types de bois ne ressemblent pas. Pour se chauffer efficacement au bois, éviter une pollution excessive, optimiser le rendement énergétique de votre installation et prévenir tout risque pour votre santé, il est impératif de bien choisir son bois de chauffage.
Nous vous donnons 7 types ou qualité de bois à ne surtout pas brûler pour profiter pleinement et en toute sécurité de votre poêle ou de votre cheminée.
Laissez-vous guider par nos experts
Le bois traité chimiquement
Ces bois contiennent des produits chimiques comme des pesticides ou des conservateurs pour améliorer leur durabilité. En brûlant, ces bois dégagent des émanations toxiques susceptibles d’encrasser vos conduits. Ils peuvent surtout s’avérer dangereux pour votre santé et celle de vos proches.
Le bois humide ou le bois vert
Il n’est pas dangereux de bruler du bois humide ou du bois vert. Le principal inconvénient de ces types de bois réside dans leur faible rendement, environ deux fois moins qu’un bois sec. Ils vont aussi dégager beaucoup de fumée et encrasser rapidement votre installation et vos conduits. Autre conséquence : ces fumées dégagées peuvent s’avérer nuisibles pour l’environnement. Pour être efficace, un bois doit afficher moins de 20% de taux d’humidité. Les résineux
Les bois du type sapin, mélèze ou épicéa, ne sont pas recommandés pour vous chauffer. Ils vont certes très bien brûler, mais beaucoup trop vite. À la rigueur, ils peuvent être utilisés bien secs pour démarrer ou relancer un feu. Riche en sève, ils dégagent aussi des goudrons et résidus qui vont encrasser fortement vos conduits.
Certains types de feuillus
Si certains types de feuillus comme le châtaignier, le charme, le chêne ou le hêtre sont excellents au niveau du rendement en produisant une combustion lente et très calorifique, d’autres sont à éviter. C’est le cas du peuplier, du bouleau ou du platane qui, comme les épineux, vont bruler très rapidement en produisant moins de chaleur.
Les bois flottés
Ces types de bois sont assurément très économiques et vous offrent de belles occasions de promenades lors de leur ramassage, mais ils ne sont pas recommandés pour vous chauffer. En brûlant, ils libèrent le sel accumulé qui est susceptible d’entrainer la corrosion de vos conduits. Les émanations dégagées peuvent aussi s’avérer nocives pour votre santé.
Les bois peints
Il est très dangereux de brûler un bois ayant été peint. Les peintures sont composées de nombreuses substances et produits chimiques qui en brulant, dégageront des gaz et substances particulièrement nuisibles pour la santé. Les bois pourris ou moisis
Le bois de ramassage
Il peut être tentant de récupérer du bois tombé au sol dans les bois ou forêt. Mais attention, sachez repérer un bois qui en brulant, pourrait s’avérer nocif. Des taches jaunes ou vertes peuvent correspondre à des traces de moisissures. En brûlant, elles sont susceptibles de libérer des polluants nuisibles pour votre santé et pour l’environnement. Sachez cependant qu’en séchant, ces moisissures disparaitront et votre bois pourra être brulé sans danger.
