Les aides pour installer ses panneaux solaires en 2023 : en route vers le futur !
Les panneaux solaires font partie des meilleures solutions pour faire des économies sur vos factures énergétiques. Toutefois, leurs prix à l’achat peuvent encore s’avérer élevés pour certains ménages. Rassurez-vous, pour l’installation de cet équipement fonctionnant à l’énergie solaire, vous pourrez bénéficier de différentes subventions provenant des pouvoirs publics. Quelles sont alors les aides prévues en 2023 pour l’installation de panneaux solaires ?
MaPrimeRénov’ : une aide dédiée à la rénovation énergétique
MaPrimeRénov’ est actuellement la principale aide à la rénovation énergétique. Dans ce contexte, vous pouvez aussi en profiter lorsque vous installez des panneaux solaires. Conformément au projet de loi de finances pour l’année 2023, le fonds réservé à cette aide sera porté à près de 2,5 milliards, s’il était aux alentours de 2 milliards d’euros en 2022.
MaPrimeRénov’ permet aux foyers précaires et très précaires de couvrir les frais de leurs travaux de rénovation énergétique jusqu’à 50 %.
Tous les ménages peuvent en profiter, peu importe leurs niveaux de revenus. En revanche, il existe certaines conditions pour pouvoir obtenir cette aide :
- vous devez être propriétaire de la résidence que vous occupez ;
- le logement doit dater d’au moins 15 ans à la date à laquelle vous effectuez votre demande d’aide.
MaPrimeRenov’ pour l’installation des panneaux solaires
Dans le cas où vous décidez d’installer des panneaux solaires, le montant de l’aide dont vous pouvez bénéficier varie selon vos ressources et le nombre de personnes présentes dans votre logement. Il va aussi dépendre du type de pose que vous choisissez.
Notez également que l’installation de vos équipements doit être faite par un professionnel reconnu garant de l’environnement (RGE) pour pouvoir profiter de MaPrimeRenov’.
L’obligation d’achat EDF relatif aux panneaux solaires
L’obligation d’achat est un dispositif qui permet aux foyers qui choisissent l’autoconsommation de revendre le surplus ou la totalité de l’électricité qu’ils produisent à EDF Obligation d’achat (EDF OA).
En revanche, pour pouvoir y prétendre, il existe différentes conditions à respecter, notamment :
- la pose de panneaux solaires doit se faire au niveau des façades ou en toiture ;
- l’opération doit être assurée par un technicien certifié RGE (Reconnu Garant de l’Environnement) ;
- la puissance de votre installation doit être inférieure à 100 kilowatts-crête (kWc).
Pour vous donner une idée du prix de rachat dont vous pouvez bénéficier, voici les tarifs appliqués au troisième trimestre 2022 :
Puissance de l’installation | Prix de vente en autoconsommation (€/kWh) | Prix de vente en revente totale (€/kWh) |
---|---|---|
Inférieur à 3 kWc | 0,10 € | 0,20 € |
Entre 3 kWc et 9 kWc | 0,10 € | 0,17 € |
Entre 9 kWc et 36 kWc | 0,06 € | 0,12 € |
Entre 36 kWc et 100 kWc | 0,06 € | 0,11 € |
La prime à l’autoconsommation
Afin que tous les ménages puissent économiser de l’énergie et, bien sûr, de l’argent, l’État leur propose aussi la prime à l’autoconsommation. Il s’agit d’une prime à l’investissement qui vous sera accordée si vous avez investi dans un équipement photovoltaïque vous permettant une autoconsommation. En d’autres termes, vous pouvez en profiter si vous avez la possibilité de vendre le surplus d’électricité que vous produisez.
Les conditions pour prétendre à cette aide sont similaires à celles de l’obligation d’achat EDF. Quant aux montants octroyés, ils dépendent de la puissance de la pose de votre panneau solaire.
Vous trouverez, par exemple, ci-dessous les tarifs appliqués au premier trimestre 2023 :
Puissance de l’installation (en kWc) | Primes à bénéficier (€/kWc) |
---|---|
Entre 0 kWc et 3 kWc | 430 € |
Entre 3 kWc et 9 kWc | 320 € |
Entre 9 kWc et 36 kWc | 180 € |
Entre 36 kWc et 100 kWc | 90 € |
La TVA réduite
Lorsque vous installez des panneaux solaires, vous pouvez aussi profiter d’une aide supplémentaire : un taux de TVA réduit à 10%.
Pour pouvoir en bénéficier, vous pouvez être :
- locataire ou occupant à titre gratuit ;
- propriétaire occupant ou bailleur ;
- copropriétaire.
Quant à votre logement, il doit:
- être votre habitation principale ou bien secondaire ;
- dater d’au moins deux ans.